Pour certains, General Elektriks se résume au tube planétaire « Raid the Radio » qui a inondé les ondes en 2009, avec l’album Good City For Dreamers. Pour d’autres, il est LE groupe de scène, par excellence.
Ce qui est sûr, c’est que, sur disque ou sur le dancefloor, « grand écart entre le populaire et l’expérimentation », le projet électro pop soul General Elektriks, fait toujours mouche. Et bouger les corps ! Depuis son quartier général de Berlin, après avoir posé ses valises à Londres et San Francisco, le Parisien Hervé Salters, ancien clavier pour – M – et tête pensante de la formation (il compose, arrange…), continue de scruter ses contemporains avec un sens de l’observation rare. Et surtout avec un don certain pour synthétiser l’époque qui le traverse.
Une écriture ciselée, un sens du rythme incomparable et une énergie funk juste irrésistible, complètent la recette. En témoigne le dernier opus du groupe, Party like a human (2021), véritable bombe à retardement qui, dans un syncrétisme musical audacieux et dans le contexte actuel, dit le chaos du monde tout en le sublimant.